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boukrif nassim
M’chedallah. L’aménagement urbain en priorité
La commune de M’chedallah (Bouira) a bénéficié dans le cadre du plan sectoriel de développement (PSD) pour l’année 2007, d’une enveloppe financière de l’ordre de 170 millions de dinars, nous informe le P/APC, Zekri Hamid.
Ce budget sera consacré exclusivement à l’aménagement urbain dont la municipalité, aux dires de M. Zekri, a grand besoin. En plus du chef-lieu de la commune, plusieurs autres villages et hameaux tels que Ouled Brahim, Ikhlef, Bouaklène et Raffour bénéficieront de projets qui concerneront l’assainissement, l’implantation et la rénovation des réseaux d’AEP, l’aménagement de pistes, l’éclairage public… La commune accuse, faut-il le souligner, un grand retard en matière d’aménagement qui a dicté qu’en plus du PSD, deux plans communaux de développement, d’un montant global de 44 millions de dinars, ont été réservés exclusivement à l’aménagement, selon l’adjoint du P/APC, Allouche Mohand. La municipalité a bénéficié de 4 ha de terrains agricoles. Ces assiettes seront affectées à la construction de 400 logements sociaux avec, en sus, des structures d’accompagnement (centre de santé, stade…) Dans le cadre de la politique de résorption de l’habitat précaire, il est prévu, d’après le P/APC, la construction de 40 logements ruraux qui permettront de reloger, entre autres, quelque 28 familles vivant dans un bidonville qui date de l’époque coloniale. L’activité commerciale (marché hebdomadaire…) génère, selon M. Allouche, une recette de 18 millions de dinars par an qui est reversée aux rétributions des travailleurs de l’APC. Dans le même sillage, il est prévu la délocalisation, incessamment, de l’actuel marché hebdomadaire du chef-lieu de la commune au lieudit Aghazi, à proximité de l’oued Sahel, aux environs du pont qui relie Ahnif à M’chedallah. Ce projet est évalué à 6 millions de dinars et sera doté de hangars, voiries et toutes les autres commodités. Concernant les structures culturelles et sportives, un centre de sport de proximité (CSP) implanté à Bouaklène ouvrira très prochainement ses portes. ll est doté d’une salle de musculation, d’une bibliothèque, d’une salle d’informatique, d’un terrain combiné,…. Un autre projet de construction d’une salle de sports est prévu dans la petite ville de Raffour. boukrif nassim
Malgré les interdictions et autres mises en demeure signifiées expressément, et en tous lieux par les services d’hygiène, l’espace réservé aux bouchers continue de fonctionner comme au bon vieux temps, la viande est tout simplement exposée à l’air libre dans le mépris total des conditions d’hygiène requises.
Force est de constater que l’hygiène demeure un vain mot au niveau du marché hebdomadaire de la ville de M’chedallah. Le jour même du marché qui se tient chaque mardi, tout est mis sens dessus dessous et les déchets ne cessent de s’amonceler au fur et à mesure que les marchands écoulent leurs marchandises. Ces derniers qui ne se soucient nullement de la propreté sur leurs lieux de travail, ne se gênent pas non plus pour laisser leurs détritus sur place et qui finissent par former, en fin de compte, un vrai dépotoir à ciel ouvert. Ainsi donc, ces conditions laissent vraiment à désirer, surtout quand on sait que des gargotiers d’occasion se mettent de la partie et se permettent de servir leurs plats et autres sandwichs sous des tentes de fortune crasseuses dépourvues du minimum d’hygiène. C’est dire que les amateurs de ces lieux en auront vraiment pour leur argent. Pis encore, et malgré les interdictions et autres mises en demeure signifiées expressément, et en tous lieux par les services d’hygiène, l’espace réservé aux bouchers continue de fonctionner comme au bon vieux temps, la viande est tout simplement exposée à l’air libre dans le mépris total des conditions d’hygiène requises. Le constat es le même pour les vendeurs de sardines et autres marchands de poulet qui, tout en faisant fi des règles d’hygiène, accomplissent leurs besognes sans que personne ne les inquiète.
En somme, c’est là une réalité qui ne doit pas échapper aux services d’hygiène qui doivent veiller incessamment sur la salubrité publique et par là-même sur la santé des citoyens. Des meures coercitives doivent être impérativement prises afin de mettre un terme à ces dépassements qui ne manqueront pas d’engendrer des conséquences pour le moins catastrophiques.
boukrif nassim
Ahnif
Une commune à développer
Ahnif, une commune distante de plus d’une quarantaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, compte parmi les plus importantes en terme de superficie mais le fait qu’une grande partie de son territoire demeure inoccupé, pose avec acuité la problématique de son développement.
Située sur
Cet état des lieux avait, pour ainsi dire, contraint les propriétaires terriens d’Ahnif à abandonner leurs terres et aller se disperser un peu partout où les conditions sont du moins plus favorables. A l’heure qu’il est, la mise en œuvre par l’Etat de programmes ambitieux pour le développement rural et agricole semble être une aubaine inespérée qui ne doit pas être ratée par les responsables de cette municipalité.
Un plan de réoccupation du terrain avec notamment la création de regroupements de logements doit être mis en œuvre afin d’encourager les propriétaires à venir s’y installer. Pour ce qui est des commodités nécessaires, des efforts colossaux doivent être mis en œuvre afin de pouvoir faire bénéficier cette commune d’une extension du réseau électrique mais surtout de l’entretien des routes qui sont pour la plupart des pistes à peine carrossables. Cela dit, les responsables compétents doivent se pencher sur le cas de cette commune déshéritée et prendre les mesures adéquates pour son développement. Cela, si l’on prend en considération l’importance de cette commune qui offre plusieurs opportunités d’investissement et recèle des richesses considérables pouvant la hisser en véritable pôle économique régional
Nassim boukrif
Saharidj/Antenne de Djezzy
Une aubaine pour les chômeurs
l L’antenne relais de l’opérateur téléphonique Djezzy, que les citoyens de la commune de Saharidj ont réclamé à travers des pétitions qu’ils ont fait circuler dans les moindres, recoins de la région en quête de signatures mettrait définitivement un terme à l’isolement de cette région. La joie de cette population augmente au fur et à mesure qu’avancent les travaux d’installation de l’antenne. Des dizaines de jeunes rôdaient, depuis les premiers coups de pioche de l’équipe chargée de sa réalisation, sur le site, ce qui souligne leur impatience de voir cette antenne enfin opérationnelle. C’est un interminable va-et-vient quotidien des groupes de jeunes qui viennent de chaque coin de la région de M’chedallah pour admirer ce chef-d’œuvre qui campe le double rôle d’accord représentant une technologie de point, ensuite faisant “une pièce de décor” qui embellit l’ancien village de Aggache, complètement rasé par l’armée coloniale. A noter que la réalisation de cette antenne est une aubaine pour plus d’une dizaine de jeunes chômeurs de ce village qui ont vu un travail quoique temporaire,mais bien rémunéré, se profiler à l’horizon. Une chance pour les étudiants et leurs parents qui affronteront bientôt une rentrée scolaire avec moins d’angoisse grâce à ces quelques semaines de travail Nassim boukrif
Taourirth
Vers la réalisation d’une bibliothèque municipale
l A l’instar de plusieurs autres communes de la wilaya de Bouira, la municipalité de Taourirth, dans la daïra de M’chedallah bénéficiera d’une bibliothèque municipale. Le montant de l’enveloppe financière allouée à ce projet est de 450 millions de centimes et le terrain qui l’accueillera est d’ores et déjà désigné, nous apprend-on. Nous apprenons, par ailleurs, auprès du premier responsable de cette commune, que le projet d’implantation d’un lycée déjà inscrit dans cette localité risque d’être compromis faute de terrain, car toutes les parcelles désignées pour recevoir ce lieu de savoir sont des terrains privés et le coût de l’acquisition serait exorbitant et dépassant de loin le montant de l’enveloppe réservée à l’achat du terrain pour ce projet. Les autorités compétentes doivent intervenir pour trouver une solution à cette situation qui risque de pénaliser davantage cette localité qui n’est déjà que trop marginalisée depuis toujours.
Nassim boukrif
Chorfa
Chorfa n'Bahloul et les Chorfas du Maghreb
(Histoire) - Auto-Éditions, Alger, 2005
Le Jour d'Algérie 18 janvier 2006
Chorfas du Maghreb ou le vécu spirituel des ancêtres
«Je voulais le réaliser pour moi-même d’abord. Je voulais faire œuvre de création, pour, modestement, contribuer à quelque chose, pour mon pays, ma région que j’aime beaucoup. D’autant plus qu’on a tendance à croire que la Kabylie n’a pas beaucoup laissé d’œuvres écrites dans sa longue histoire.»
Ainsi est donc l’objectif de Madjid Cherifi, DESS 3e cycle, auteur de Chorfa N’bahloul et les Chorfas du Maghreb. L’auteur, qui entame son œuvre par une description du cadre dans lequel il est «poussé» à écrire, consacre son livre à l’histoire des Chorfas et à d’autres populations qui ont vécu au Maghreb, spécifiquement en Kabylie. L’auteur, qui a dû beaucoup fouiner pour parvenir à concrétiser ce livre, n’omet pas de mettre en exergue les cohabitations réussies entre tout cet amalgame de dynasties dans la terre ancestrale de Kabylie, grâce essentiellement aux M’rabtines.
«Le déclin des grands royaumes maghrébins au XIVe siècle a laissé place à la résistance mystique des populations face aux menaces extérieures, à la famine et à l’épidémie. Le rôle des M’rabtines – marabouts – et des Chorfas pour préserver l’identité algérienne et plus généralement maghrébine contre les appétits espagnols, les injustices des gouvernements turcs ou locaux, et la colonisation française ne peut être contesté aujourd’hui», peut-on lire dans la page de couverture. Ne se contentant pas de mettre sur écrit l’histoire orale transmise de père en fils, M. Cherifi a eu recours, le long de l’ouvrage de 288 pages, à d’éminents historiens, notamment MM. Keddache, Genevois et Hadj Sadok. L’ouvrage n’est pas seulement la concrétisation d’une idée de l’auteur, subjective, puisqu’elle parle de ses ancêtres, mais une véritable bibliographique. Une recherche qui traduit on ne peut mieux la volonté de l’écrivain à mettre en évidence l’histoire de toute une région. D’un pays.
Sorti récemment aux éditions FIG industries graphiques, le livre Chorfa N’bahloul et les Chorfas du Maghreb, ce livre de 288 pages, se vend dans les librairies. L’auteur estime que par cet ouvrage qu’il vient de commettre, il contribuera à l’enrichissement et la sauvegarde de l’histoire de la Kabylie et celle de l’Algérie particulièrement.
Voyage au coeur des walis, m'rabtine...
Né de l'amour pour l'histoire de sa terre natale et du fruit de la découverte d'un manuscrit chez un vieil homme au village de Ivahlal près de Tazmalt, l'auteur Madjid Cherifi n'a pas hésité un instant à pousser ses recherches jusqu'à la conception de Chorfa n'Bahloul et les Chorfas du Maghreb.
Des recherches qui ont été renforcées pour l'essentiel par la tradition orale et les ouvrages et articles d'historiens français ayant suivi la trajectoire de la colonisation depuis 1830. Comme, il s'est inspiré des histoires et aventures racontées par les voyageurs captifs et les encyclopédies arabes et autres généalogies des personnages, walis, saints et mystiques. Un ouvrage fait à compte d'auteur pour les auteurs des racines identitaires de l'Algérie profonde.
Une Algérie profonde et riche d'un patrimoine historique et culturel qui est négligé en permanence. Au lecteur, Chorfa n' Bahloul et les Chorfas du Maghreb offre un voyage garanti cent pour cent mystique à travers les racines du temps. Un temps présenté en deux parties. La première s'est portée essentiellement sur l'édification du village de Chorfa n'Bahloul, son histoire depuis le XVe siècle à ce jour. On y retrouve par ailleurs, la biographie de Sidi Bahloul Ben Assem et celle de son fils M'hamed Ben Ghobri.
Dans la deuxième partie, l'écrivain a accentué ses investigations sur les monèmes des Idrissides et sur la communauté des chorfas qui s'est étendue dans tout le Maghreb. Dans l'ouvrage, le lecteur pourra trouver une copie du manuscrit et des références au Kitab En Nassab, à la Riha d'El Wartilani et Au royaume de Koukou avec Ahl Ibrahim et Aït Ali Outaleb. En outre, le mouvement historique de la zaouïa des Chorfas est défini du XVIe au XXe siècles, et ce, à travers trois périodes succinctes. Accalmie et trouble, instabilité et développement, conflits et mésentente… sont globalement les caractéristiques des étapes de la vie des Chorfas.
En bref, Madjid Cherifi s'est lancé à pieds joints dans une œuvre qui a beaucoup de mérite. Une initiative à renouveler parce que l'avenir d'une nation ne peut se construire que sur les bases solides de son passé. A lire !
boukrif nassim
Histoire. Qui se souvient d’Aghbalou ?
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Le fils d'un grand résistant de la région de l'Oriental a adressé cette lettre à TelQuel. Il y raconte l'horreur vécue par son père et ses compagnons au bagne français d'Aghbalou N’Kerdouss, et réclame un travail de mémoire sur cet épisode oublié du protectorat. Nous sommes en 1952, au nord-ouest de Berkane, dans la région orientale du Maroc. Des troupes de la police et de l'armée françaises encerclent la ferme de l'Haj Benameur, un notable de la région. Benameur est arrêté, menotté et battu sous les yeux de ses enfants, avant d'être embarqué dans un camion. |
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L'Haj n'en était pas à ses premiers déboires avec les autorités françaises. Dès 1948, il subit les persécutions successives des résidents généraux Juin, Guillaume et Lacoste. Il fut emprisonné à maintes reprises, puis exilé en France. À Vichy plus exactement. L'Haj Benameur a eu pour compagnons de lutte ses frères M'hamed, Benchat et Ali, qui furent également emprisonnés et torturés. Le premier est mort des suites des sévices infligés par le commissaire Canales, de triste mémoire, et un colon français. Quasiment chaque soir, au commissariat de Berkane, ces deux hommes torturaient des nationalistes et semblaient même trouver un plaisir particulier dans cet exercice. Quant à L'Haj Benameur, il allait tout simplement disparaître après son arrestation à la ferme. Sa famille, sans nouvelles de lui depuis lors, retrouvera finalement sa trace une année plus tard, en 1953 : il était enfermé au bagne d'Aghbalou N'Kerdouss, région de Guelmim, dans le sud du Maroc. Un lieu que peu de Marocains connaissent, mais qui a "accueilli" de grands noms de la résistance marocaine. Parmi eux, citons Driss M'hammedi, Mokhtar Soussi, Ahmed Yazidi, Benabbes Taarji, Mehdi Ben Barka, Omar Benchemsi, Mekki Baddou, Ahmed Bennani, Mohamed Mjid, Saïd et Houcine Ahizoune… Mais d'autres noms sont restés dans l'ombre, particulièrement les cinq de l'Oriental : Haj Boufelja, Haj Chatar, Kaddour Ourtassi, Mustapha Mechrafi et l'Haj Benameur. Devoir de mémoire Il est important que les Marocains se souviennent de tout cela, car c'est de leur Histoire qu'il s'agit. Il est important qu'ils prennent conscience de l'apport à la résistance de la région de l'Oriental, et notamment de la tribu des Beni Snassen. Les faits historiques sont là, mais ensevelis sous une épaisse couche d'oubli que personne n'a entrepris d'effacer. Il faut savoir, par moments, dépoussiérer les livres d'Histoire, pour que les générations actuelles et futures se souviennent. Les prisonniers d'Aghbalou ont été sauvés par un certain François Mauriac qui, en 1952, jeta tout le poids de son prix Nobel pour dénoncer la torture que les autorités du protectorat exerçaient au Maroc. La Croix rouge internationale prit finalement ces prisonniers sous sa protection, avant qu'ils ne soient officiellement considérés comme d'anciens prisonniers politiques. Il faut rendre hommage à ces héros sans gloire de l'Oriental, aux noms cités plus haut - mais aussi à la famille Bachiri, à Mohamed Derfoufi (assassiné le 11 novembre 1954), à Mustapha Belhaj, aujourd'hui plus que centenaire et qui vit toujours à Berkane… Dans un document datant de 1938, le général Noguès demandait l'expulsion de ce dernier pour “trouble à l'ordre public et aide au mouvement nationaliste”. Hommage donc à tous ces anonymes qui ont sacrifié leur vie et leurs biens pour l'indépendance du Maroc. Si seulement les enfants des anciens prisonniers d'Aghbalou se mobilisaient, afin que la mémoire de leurs pères ne soit pas oubliée. Feu Omar Benchemsi a bien créé l'association des anciens d'Aghbalou, mais celle-ci a sombré dans l'oubli depuis 1999, date de son dernier rassemblement à Meknès. Aujourd'hui, il est crucial de se souvenir d'Aghbalou. Il faut réunir les documents historiques (car il y en a) et recueillir les témoignages des survivants (il y en a de moins en moins). Pour la mémoire, pour l'Histoire. |
boukrif nassim